"Comment ça marche?" est une rubrique qui répond, de manière rapide, aux questions que je peux rencontrer au cabinet. 

N'hésitez pas à m'envoyer par mail vos questions!

 
 
 
 
 

 Périnée et Sexualité 

C’est quoi la sexualité ?

Quels sont les problèmes rencontrés ?

Quel est le rôle du périnée dans la sexualité ?

Dans quel cas je peux voir un kiné ?

“La sexualité définit l’ensemble des comportements et mécanismes physiologiques qui participent à la reproduction des espèces. Par extension, chez l’être humain, ce terme regroupe les pratiques et inclinations qui concourent au plaisir charnel.”

“Ensemble des diverses modalités de la satisfaction sexuelle.”

Plus de 40% des femmes, selon les études disent souffrir de gênes ou de douleur lors des rapports sexuels (tous troubles confondus que ce soit ponctuel ou récurrent).

Mais alors quels sont ces “troubles” sexuels ?

Anorgasmie : ne parvient pas à l’orgasme (n’en a jamais eu ou en a déjà eu).

Frigidité : n’a pas de plaisir (secondaire ou pas a l anorgasmie).

Anaphrodisie : pas de désir sexuel (peut avoir désir et orgasme).

Vulvodynie et vestibulodynie : inconfort ou douleur vulvaire persistant ou chronique.

Vaginisme : contraction musculaire reflexe involontaire et incontrôlable du planché pelvien. Toute pénétration vaginale est empêchée.

Hypotonie : diminution ou perte de la tonicité ou de la contraction des muscles du périnée

Mauvaise lubrification du vagin.

Et quelles en sont les causes ?

Les causes sont nombreuses et multiples. C'est pourquoi le bilan (encore une fois) doit être le plus complet possible.

Tous les bouleversements hormonaux (puberté, contraception, aide à la procréation, grossesse, ménopause …) peuvent provoquer plus ou moins ponctuellement des gênes. Bien identifier la cause et la réponse corporelle est primordiale (sècheresse, manque de lubrification, irritations …)

Certains sports peuvent être à l’origine de traumatismes. (équitation, cyclisme, jet-ski, ski nautique, arts martiaux …). Le thérapeute vous guidera dans la pratique du sport et le matériel sportif (y compris des culottes adaptées).

Les cicatrices (déchirures, épisiotomies, chirurgie esthétique des lèvres) peuvent créer des adhérences et modifier la sensibilité.

L’endométriose est une des causes les plus connues.

Les troubles posturaux entrainent une hyper ou une hypo tonie musculaire.

Les accidents de la voie publique (même sans lésion du bassin) par syndrome post-traumatique ou par contractions reflexes de protection.

L’obésité chez certaines personnes.

Les patientes atteintes de cancer souffrent souvent de dysfonctionnement lors des rapports sexuels (traitements médicaux, image de soi …).

Le diabète peut entrainer une diminution de la sensibilité tactile y compris au niveau vaginal.

Les violences ou agressions sexuelles par le passé sont très souvent à l’origine de difficulté par la suite. Il arrive aussi que des violences sexuelles faites à un proche déclenchent une réaction.

La dépression, l’angoisse, la maladie du conjoint ou d’un proche sont des moments qui peuvent perturber la vie sexuelle.

Les addictions, l’aire du numérique et la pornographie modifient la notion de normalité des rapports.

Les croyances influencent le “bien et le mal” ainsi que la notion de normalité ou de tabou.

Et qu’est-ce qu’on fait en séances de kiné ?

Une fois le bilan effectué, le thérapeute peut mettre en place son diagnostic dans lequel sera noté les objectifs et les techniques qui seront utilisées.

Quoi qu’il en soit, vous devez signer un consentement. Le kiné doit vous expliquer le fonctionnement et le déroulement des séances. N’hésitez jamais à poser une question. La confiance en votre thérapeute est primordiale. Si ce n’est pas le cas vous pouvez aussi lui signaler. Au besoin il vous donnera les coordonnées de confrères ou consœurs.

Dans les techniques utilisées il peut y avoir du massage (cicatriciel et/ou de détente, externe ou intravaginal), ainsi que l’apprentissage de l’automassage. Il peut y avoir de l’électrothérapie antalgique ou de la T.E.C.A.R thérapie. Il faut s’assurer que le périnée se contracte correctement et se relâche aussi. Nous traitons souvent la détente générale par un travail respiratoire et de conscientisation du corps ainsi que des techniques libératrices de tensions. Le travail est donc global et général.

Il peut arriver que la kinésithérapie ne suffise pas à elle seule.

C’est pourquoi le thérapeute pourra vous donner les coordonnées de sexologues et/ou de psychothérapeutes.

Le gynécologue est bien évidemment primordial aussi, il se peut que vous ayez besoin d’allopathie pour aider à la détente ou à la lubrification par exemple.

 

Si votre kinésithérapeute n’est pas sexologue, il ne pourra pas vous recevoir avec votre partenaire. Cependant, il pourra vous parler de différentes techniques musculaires ou de détente qui peuvent vous aider lors des rapports.

Le plus important est la bonne communication avec votre partenaire. Il ne faut pas oublier non plus qu’un rapport sexuel n’inclue pas forcément une pénétration.

Bien souvent la “normalité” est dictée par des critères généraux.

A chaque couple de trouver son mode d’épanouissement sexuel.

A quoi sert la rééducation post-partum ?

(Part III)

 

 

La rééducation abdominale !

 

Elle n’est pas prescrite systématiquement mais alors à quoi ça sert ?

Quand commence-t-on la rééducation abdominale en post-partum ?

Tout d’abord voilà un petit rappel (très bref) anatomique des abdominaux. (n’hésitez pas à regarder plus bas les vidéos de 3D LYON).

Les abdominaux constituent la sangle ou ceinture abdominale.

Le transverse de l’abdomen (ventre plat) fait tout le tour de l’abdomen. C’est le muscle de plus profond. Il résiste au poids des viscères, stabilise les vertèbres lombaires et réduit le volume de la cavité abdominale.

Le grand droit de l’abdomen (tablettes de chocolat) part des dernières côtes jusqu’au pubis verticalement. Ils servent dans la flexion du bassin sur le tronc ou inversement.

Les obliques internes et externes (taille de guêpe) font le tour de la sangle abdominale avec une composante verticale en plus du transverse. L’oblique externe est le muscle le plus superficiel. Ils servent dans la flexion et inclinaison du buste.

Ces trois muscles travaillent ensembles dans la posture et les différences de pressions au sein des cavités abdominales et thoracique.

Lors de la grossesse, les changements hormonaux, posturaux et la prise de poids vont étirer et détendre les abdominaux.

Ils perdent alors en tonus musculaire et ne pourront plus accomplir leur rôle de maintien.

Vous rajoutez une posture en enroulement (port du bébé et allaitement ou biberon), vous continuez de diminuer le tonus de base des muscles.

Mais alors pourquoi venir en rééducation chez un kiné ?

Nous connaissons tous des exercices de renforcement abdominaux !

 

Il est important de rééduquer son périnée en première intention.

Les exercices abdominaux « classiques » augmentent la pression intra abdominale, ce qui peut avoir des répercussions sur le périnée encore fragile.

Le masseur-kinésithérapeute vous donnera des exercices dits hypopressifs qui préservent votre périnée. De plus, ces exercices ne sont souvent pas montrés en salle de gym, vous les découvrirez.

 

Le thérapeute fera avec vous d’abord un bilan afin de déterminer votre niveau d’activité physique avant la grossesse. Il vous demandera comment c’est passé la grossesse et l’accouchement.

L’accouchement par voie basse ne signifie pas que la rééducation abdominale n’est pas utile.

Il vérifiera aussi la présence ou non de diastasis (voir un prochain « comment ça marche à ce sujet).

En fonction du bilan et de votre niveau il mettra en place une multitude d’exercices différents afin d’augmenter votre tonus de base et surtout de redonner la bonne fonctionnalité à votre sangle abdominale. J’aime dire qu’elle sert de « ceinture lombaire naturelle » quand elle est correctement gainée et utilisée.

Vous avez sans doute entendu parler de diverses techniques (Bernadette de Gasquet, Luc Guillarme, Hypopressif, Blandine Calais Germain etc.) Ils ont tous leurs bénéfices, leurs limites et leurs risques. C’est à votre kinésithérapeute de déterminé lesquels sont bons pour vous.

Le professionnel de soin, via ses lectures et formations, dispose d’une boite à outils thérapeutique afin de pouvoir offrir à chacune de ses patientes ce qui lui correspond au mieux.

 

 

Bien entendu les séances seules ne suffisent pas, il faut le refaire chez soi et le continuer idéalement après.

Venez avec votre bébé, votre kiné vous indiquera comment faire vos exercices chez vous et avec votre enfant !

A quoi sert la rééducation post-patum?

(Part II)

 

 

Concentrons-nous sur le dos et la ceinture pelvienne.

Douleurs de dos post-partum?

Vous en avez entendu parler ! Mais pourquoi, comment et quand aller chez son masseur-kinésithérapeute et que faire? 

Je vous parlerais ici de la partie masso-kinésithérapique, mais l'ostéopathie n'est pas contre-indiquée.

Soyez vigilentes et choisissez un professionnel spécialisé dans la pratique en post-partum. Si vous n'en connaissez pas, demandez à votre kine. Nous travaillons, pour la plupart, avec un réseau de spécialistes afin de vous donner le meilleur de nos disciplines! 

 

Encore une fois, les changements morphologiques et hormonaux lors de la grossesse, ainsi que l'accouchement et les suites peuvent donner lieu à différentes douleurs. 

Vous pouvez donc avoir besoin de séances.

Place au bilan, à la recherche d'indices.

Nous vous poserons toutes sortes de questions portant sur:

- l'origine des douleurs.

- la localisation, la diffusion, le trajet.

- les facteurs déclanchants.

- le type et l'intensité de la douleur.

- le retentissement fonctionnel dans votre vie quotidienne.

- les questions développées dans la Part I ne seront pas revues ici mais sont posées dans l'entretien (accouchement, alimentation bébé, sport etc.).

Les tests kiné permettront de dissocier les douleurs d'origines pelviennes et d'origines rachidiennes.

Nous observeront votre posture spontanée, en mouvement, corrigée...

On partira à la recherche de tensions musculaires, d'asymétries (rassurez vous, l'Homme symétrique n'existe que dans les livres d'anatomie!).

Nous testerons vos sensibiltés (superficielle, profonde etc.).

...

Une fois que nous avons récolté tous ces indices, c'est partie pour la Ré-éducation !

Les techniques sont adaptées à vous ! C'est pourquoi je ne peux pas toutes les détaillées ici. 

Elles respectent bien sur la synergie physiologique entre le périnée et les abdominaux. Les exercices respectent les structures et tissus lésés. 

La rééducation de la sangle abdominale (détaillée plus tard) aidera également et se fait en parallèle. 

Il est primordial de parler d'ergonomie !!! Surtout avec vos nouvelles activités de jeunes mamans (port bébé, port poussette, alimentation bébé, postition pour metre bébé dans le lit etc.)

N'hésitez pas à consulter le site de l'HAS pour retrouver les recommandations. Voici les liens :

recommandations HAS post-partum

recommandations HAS lombalgie

 

Tout un programme donc qui vous permettra de vous débarrasser de vos douleurs pour accueillir au mieux votre enfant!

A quoi sert la rééducation post-patum?

(Part I)

 

Il existe 3 axes importants dans la rééducation en post partum (c’est-à-dire après l’accouchement) :

- Le périnée

- Le rachis (dos) et la ceinture pelvienne

- La sangle abdominale

Concentrons-nous sur le périnée.

Pourquoi rééduque-t-on le périnée après accouchement ?

Comment rééduque-t-on le périnée en post partum ?

 

Je vous parlerais ici de la partie Masso-kinésithérapique, mais la rééducation du périnée peut être faite par une sage-femme. A vous de trouver les techniques qui vous correspondent et surtout le thérapeute en qui vous avez confiance !

 

Votre périnée a été mis à rude épreuve pendant la grossesse (hormones, prise de poids, poids du bébé, modification de la posture …) et l’accouchement (passage du bébé, déchirure ou épisiotomie).

Même après un accouchement par césarienne il est important de faire un bilan car le périnée souffre, comme dit plus haut, pendant la grossesse !

 

La rééducation du périnée débute à 6 semaines après accouchement. Il faut avoir fait la visite post-natale avant (par gynécologue ou sage-femme).

Néanmoins, si vous avez appris avec l’aide d’un professionnel à contracter votre périnée, rien ne vous empêche de commencer à le serrer avant ces 6 semaines !

Toute rééducation débute par un bilan complet !

Un interrogatoire global nous permettra de mieux vous connaitre afin de déterminer votre programme de rééducation.

Le thérapeute vous posera alors des questions concernant :

- la grossesse (et celles précédentes)

- la préparation à l’accouchement.

- l'accouchement.

- la douleur (localisation, fréquence, facteurs déclenchants, intensité, retentissement fonctionnel)

- le déroulement des suites de l’accouchement.

- le retour ou non de vos menstruations.

- la présence ou non de symptômes

(l’incontinence par ex est présente dans 15 à 40% des cas selon les auteurs, 1/3 des patientes guérissent spontanément après 12mois. L’incontinence fécale dans 1 à 5% des cas).

- le mode de nourriture du bébé.

PAS d’inquiétude il n’y a aucun jugement dans la salle ! Ne soyez pas gênée si vous allaiter ou si vous n’allaitez pas. Cela nous donne des informations sur l’imprégnation hormonale.

- le sport.

De même il n’y a aucun jugement ! A chacune ses préférences d’activités physiques ou non.

- la reprise du travail ou pas. Comment sera garder votre bébé. Cela nous donne une idée de votre disponibilité et vos éventuelles craintes. (Cela peut avoir une importance certaine mais encore une fois, pas de jugement !)

- les antécédents familiaux.

- votre motivation et implication.

La rééducation se poursuit chez vous quotidiennement !

- etc.

Après ce “véritable” interrogatoire de police, vient l’interrogation surprise... nous vous demandons si vous connaissez le périnée.

Tout thérapeute doit vous expliquer à l‘aide de dessins ou d’un bassin 3D ce qu’est le périnée, où il se trouve et à quoi il sert.

Pour bien sentir et travailler ce muscle il faut déjà bien savoir où il est !

Nous devons également vous expliquer comment va se dérouler la rééducation. À la suite de quoi, nous avons l’obligation légale de recueillir votre consentement éclairé.

Si vous ne souhaitez pas que le thérapeute pratique de toucher vaginal, vous devez nous le signaler. Vous êtes tout à fait en droit de le refuser. Il existe d’autres méthodes. Soyez rassurer sur ce point.

Nous vous donnons ensuite un calendrier mictionnel à remplir chez vous afin de connaître vos habitudes de miction et savoir comment vous hydrater votre corps.

Après toute cette partie, viens le bilan de votre périnée (si vous avez donné votre accord).

Le thérapeute à l’aide d’un toucher vaginal vérifiera : 

- l’aspect de votre peau (les éventuelles cicatrices etc)

- le tonus de votre périnée

- vos sensations

- votre force

- votre endurance

- les éventuelles complications neurologiques

- votre capacité fonctionnelle à verrouiller votre périnée à l’effort

- etc.

 

Notre but est de vous permettre de retrouver un périnée indolore et fonctionnel !

Après tout ça les exercices de différentes méthodes sont à disposition (manuelles, biofeedback, l’électrostimulation semble néanmoins déconseillée en post-partum).

Généralement, la prescription indique 10 séances de rééducation périnéale. Il se peut que vous n’ayez pas besoin de faire les 10. Il se peut également que vous ayez besoin de plus, auquel cas, vous devez nous donner une nouvelle prescription médicale.

La rééducation doit se faire allongée et aussi debout ! Pour un périnée fonctionnel, vous devez l'entrainer debout !

 

N'hésitez pas à consulter le site de l'HAS pour retrouver les recommandations. Voici le lien : 

recommandations HAS périnée post-partum

Comment on fait pipi?

Comment ça marche la miction ?

Quel rapport avec le périnée ?

Est-ce-que je vais aux WC comme il faut ?

Y a-t-il des normes pour faire pipi ?

Alors oui, il y a des normes. Nous devons aller aux toilettes pour uriner entre 6 et 10 fois par jour !

C’est le fonctionnement normal d’une vessie d’une personne qui s’hydrate normalement.

Beaucoup de “normes” mais alors c’est quoi hydratation normale?

On nous dit de boire 2L d’eau par jour. Mais comment ? Il faudrait boire des petites quantités d’eau régulièrement au cours de la journée. En effet, 2 à 4 gorgées toutes les heures c’est bien !

Pour cela, gardez sur votre bureau ou dans votre sac ou voiture une bouteille. Si elle est visible c’est mieux, elle vous rappellera qu’il faut l’utiliser !

Pour vérifier si vous uriner suffisamment vous pouvez remplir un calendrier mictionnel. On y note les heures où l’on boit, va aux WC, quand nous avons des fuites etc.

(vous trouverez en annexe un exemple de calendrier mictionnel)

Voyons déjà comment ça se passe physiologiquement.

La vessie est un réservoir. Elle se remplie et se vide. Elle communique tout le temps avec notre cerveau grâce à des récepteurs qui envoient des informations pour savoir s’il est temps de vidanger. Nous pouvons l’écouter ou pas.

L’urine est fabriquée par nos reins en permanence. Elle part ensuite dans l’uretère jusqu’à la vessie. Quand elle sort de la vessie elle va dans l’urètre qui traverse le périnée jusqu’au méat urétral pour son évacuation.

En contractant le périnée on peut alors (un temps) contenir ou retenir l’urine.

Lorsque la vessie se remplit elle grossie et les récepteurs « disent » au cerveau « je grossie faudrait me vider » !

C’est la 1ere envie (appelée chez nous B1). Nous pouvons (et devons) nous retenir (sauf cas exceptionnel).

Comme on écoute les conseils, on ne va pas aux WC et elle continue de se remplir jusqu’à une 2eme envie (B2 donc). Maintenant on peut y aller. On s’installe confortablement (pas de squat au-dessus des WC on fera ça plus tard) car il faut que nos muscles soient bien détendus ! Et le reflexe mictionnel démarre.

Et si on ne peut pas y aller ? La vessie continue de se remplir jusqu’à la 3eme envie. Et là il faut vraiment y aller ! Sinon le cerveau donnera à un moment le top départ sans notre accord.

Si nous atteignons trop souvent ce B3 le risque est de vidanger automatiquement trop vite et d’arriver à des fuites de type urgenturie. De plus, la vessie se distend et ne nous donne plus les bonnes informations.

Mais alors pourquoi on irait + ou – aux WC et que se passe-t-il ?

Si on va moins de 7 fois aux WC peut-être que nous ne buvons pas assez ou le périnée est trop tonique ou peut-être qu’on ne ressent pas les envies d’uriner ?

La vessie ne prend plus l’habitude de se remplir et ne nous donnera pas les bonnes informations par la suite.

Si on va plus de 10 fois aux WC soit on boit trop, soit on « s’écoute » trop, soit on fait des « pipis de précautions » etc.

On ne laisse pas assez la vessie se distendre et elle manquera de compliance par la suite. Notre vessie sera dite hyperactive et ne donnera plus les bonnes informations non plus !

Que faire en rééducation ?

Pour bien sentir ses B1, B2 et B3 c’est de la rééducation cognitivo-comportementale ! A partir de votre calendrier mictionnel, nous verrons ensemble les « bonnes » habitudes d’hygiène de vie à prendre.

Si le périnée est trop tonique ou pas assez nous travaillerons sa force, son relâchement et sa sensation.

Si la vessie est hyperactive, nous travaillerons par stimulation en partie.

Il se peut que votre posture ne soit pas "bonne" et que les contraintes sur votre périnée ne soient pas au bon endroit. Nous voyons cela aussi.

En fonction de votre activité physique nous travaillons également la bonne contraction de vos abdominaux.

 

 

 

 

Le plancher pelvien par Anatomie 3D Lyon.

Vidéo sur Youtube qui explique l'anatomie du plancher pelvien. Bon visionnage !

Le diaphragme, le périnée et les intercostaux par Anatomie 3D Lyon.

Vidéo avec explications sur le fonctionnement du diaphragme (respiration), le périnée et les intercostaux !

Les abdominaux par Anatomie 3D Lyon.

Vidéo avec explications sur les différents abdominaux !

Comment mieux comprendre la douleur ? 

 

Voici un lien pour le conseil de l'ordre des kiné qui a travaillé sur ce thème. 

comment mieux comprendre la douleur ?